COMMUNIQUES DE PRESSE
21.12.09 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Le Parti Populaire n’est pas surpris par les révélations de la presse faisant état de malversations importantes dans le chef de hauts fonctionnaires de la Régie des Bâtiments et d’entrepreneurs en bâtiments, et ce depuis plus de 10 ans. Il déplore que rien ne se passe et en appelle à une opération mani pulite.
A l’occasion de chaque affaire de ce type, les partis politiques traditionnels se déclarent choqués mais aucun ne prend les mesures internes et structurelles qui s’imposent.
Le Parti Populaire souhaite que toute la lumière soit faite sur ces agissements qui placent la Belgique au rang de Monarchie bananière et invite la justice à poursuivre tant les corrupteurs que les corrompus.
Le Parti Populaire plaide pour une opération de type mani pulite, comme en Italie, ce qui avait permis de diminuer de 30% le coût des marchés publics.
Rudy Aernoudt, co-Président du PP et le sénateur Alain Destexhe avaient, dans un ouvrage récent, pu démontrer la légèreté avec laquelle les deniers publics sont utilisés et l’étendue des gaspillages. Les dépenses publiques représentent 12,7% du PIB belge.
Dans son Manifeste, le Parti Populaire indique que la corruption entrave la concurrence sur les marchés et conduit les administrations à payer des prix artificiellement élevés pour les biens et services. Les organisations de la société civile, les médias et le grand public, doivent avoir accès aux informations relatives aux principales dispositions des grands contrats.
Le Parti Populaire propose que les rapports des organismes de surveillance soient mis à la disposition du plus grand nombre afin de renforcer la vigilance du public. Le contrôle direct des citoyens peut compléter ces mécanismes de responsabilité traditionnels, par exemple en confiant à un représentant d’une organisation de la société civile le suivi des marchés complexes ou à montants très élevés. Audelà de cette transparence, un organisme indépendant doit systématiquement contrôler l’attribution et l’exécution des marchés publics.
21.12.09 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
La délégation Belge à Copenhague était composée de 7 ministres accompagnés de 140 collaborateurs.
Ceci démontre l'inefficacité de notre modèle institutionnel. Le PP plaide pour refédéraliser les compétences environnementales.
Il n'est pas normal d'avoir saucissonné la problématique environnementale, alors que la protection de l'environnement et le réchauffement climatique sont des problèmes mondiaux. Que représente la Belgique à cette échelle mondiale ? Nous devons parler d'une seule voix forte, avec un seul représentant national.
De plus, il est incohérent que les entreprises actives au nord et au sud de la Belgique soient confrontées à des normes environnementales différentes. Le parti populaire demande à ce que les compétences se situent au niveau le plus pertinent : les normes environnementales doivent donc être refédéralisées.
Cela permettrait à certains ministres d'être efficaces là où ils peuvent l'être, soit à Bruxelles plutôt qu'à Copenhague, de ne pas gaspiller l'argent du citoyen en temps de crise et enfin d'être cohérents par rapport à la protection de l'environnement.
Enfin, cela évitera à la Belgique de se ridiculiser: le Premier ministre, le ministre fédéral du Climat, les ministres régionaux de l'Environnement, le secrétaire d'Etat à la Fiscalité verte et le ministre de la Coopération au développement, au total 7 ministres belges qui se sont rendus à Copenhague. Si l'Allemagne, notre voisin fédéral, avait dû dépêcher proportionnellement autant de ministres, elle en aurait envoyé 55.
02.12.09 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Le PP est profondément attaché à la liberté de culte et à la liberté de conscience de tous. Les suisses ont quant à eux une longue tradition démocratique de consultation populaire, au travers des référendums, qu’il convient de respecter. Le PP soutient l’introduction en Belgique de telles consultations.
Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, indique dans Le Figaro du 30 novembre que «le minaret n'est pas une obligation coranique. C'est une architecture traditionnelle pour appeler à la prière dans les pays musulmans. Il n'est absolument pas nécessaire en France». Par contre, on ne peut ignorer les propos du Premier Ministre turc Recep Erdogan selon lequel « les minarets sont les baïonnettes de l'Islam". Les Suisses ont dès lors posé des limites.
Imprégné de nos valeurs démocratiques, le PP est favorable au renforcement du "vivre ensemble" et du socle de belgitude qui fonde notre société.