COMMUNIQUES DE PRESSE
17.02.10 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Plus une société est politisée, moins elle s'avère efficace. Le drame de Buizingen démontre une nouvelle fois que les structures publiques gérées par d'anciens membres de cabinets, nommés pour leur couleur partisane dans le respect d'un certain équilibre politique, manquent de professionnalisme.
Neuf ans après le drame de Pécrot, le Parti Populaire (PP) se demande quel autre électrochoc sera nécessaire pour que l’on tire enfin les leçons de tels drames. D’après Luc Lallemand, administrateur délégué d'Infrabel, la catastrophe de Buizingen aurait été évitable avec de bons investissements. Le PP souligne que la notion de bonne gouvernance concerne également une société de droit public telle Infrabel et rappelle que M. Lallemand, ancien Chef de Cabinet du Ministre des Transports Michel Daerden et Chef de Cabinet Adjoint de la vice-Première Laurette Onkelinx, est un obligé politique au même titre que les CEOs de la SNCB et de la SNCB Holding. Ces responsables rejettent aujourd’hui la faute sur les normes imposées par la Commission européenne pour des systèmes de freinage (ERMTS), justement destinées à améliorer la sécurité des passagers. Si erreur humaine il y a, elle est dans le chef des dirigeants des sociétés ferroviaires qui doivent en tirer immédiatement les conséquences et démissionner de leurs fonctions. Aussi, le PP estime que ce nouveau drame justifie l'établissement d'une Commission parlementaire.
Avec les investissements publics actuels, la Belgique devrait avoir les meilleurs services publics du monde. Mais il est aujourd’hui démontré que certains choix furent faits au détriment de la sécurité des usagers avec 200 Millions d’Euros d’investissement dans les gares et 18 en matière de sécurité. Le PP regrette ainsi l’allocation de budgets démesurés à destination de projets pharaoniques: la cathédrale ferroviaire de Liège Guillemins, inadaptée au tissu urbain, ou les 110 millions d'euros déboursés pour le chantier de la gare-passerelle de l'architecte Calatrava à Mons.
Le PP plaide pour la dépolitisation totale de structures publiques telles que la SNCB, le RTBF, le SRIW, SOWALFIN ou la TEC – seule façon de gérer ces structures de manière efficace et faire bon usage des deniers publics. Les moyens doivent être mieux alloués pour faire usage des nouvelles technologies, tel le système européen de signalisation de contrôle des trains (ETCS), déjà expérimentées dans d’autres pays de l’UE, afin de minimiser les risques pour les usagers du rail.
Comme l’indique son Manifeste, le PP s’engage résolument en faveur du transport propre et souhaite une meilleure gestion des investissements dans ce domaine. Les coûts aléatoires de l'énergie, l'encombrement urbain et la lutte contre la pollution appellent en effet à une diversification et au renforcement significatif du transport collectif. Aussi, la bonne gouvernance en matière de transport concerne également l’étude de projets citoyens tels « Cityvision » - alternative au programme de rénovation des réseaux de la STIB axé sur l’utilisation de moyens de transports dits légers – une alternative pragmatique à peu près cinq fois moins onéreuse que le projet « Métrovision » de la STIB.
Suppression du vote obligatoire: le Parti Populaire constate une « PPisation » du discours politique
13.02.10 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Fidèle au principe du respect de la liberté des citoyens face au vote, le Parti
Populaire (PP) soutient l’Open VLD dans sa proposition de modifier l’article 62 de la Constitution qui prévoit encore aujourd’hui l’obligation de vote.
Le PP dénonce les incohérences et les dysfonctionnements liés au vote obligatoire, dont la particratie ambiante s’accommode fort bien. Le maintien du vote obligatoire vise aujourd’hui essentiellement à dissimuler le déficit démocratique et la désaffection des citoyens pour leurs dirigeants. Le PP exige par conséquent le retrait du code pénal de l’obligation de vote.
Le PP souhaite redonner la parole au citoyen en encourageant l’introduction d’un vote majoritaire à deux tours et du référendum populaire. Le PP défend également l’instauration de règles démocratiques pour les scrutins de listes avec la suppression de la liste des suppléants : un candidat élu à une assemblée a l'obligation de siéger, sinon il ne doit pas se présenter.
Le PP se réjouit que la proposition des représentants de l’Open VLD aille aujourd’hui dans le sens du Manifeste du Parti Populaire, rendu public le 26 novembre 2009. Le PP rappelle ainsi que de nombreuses propositions figurant dans son Manifeste, initialement décriées, sont désormais régulièrement reprises par d’autres partis: tolérance zéro et comparution immédiate (Stefaan De Clerck, CD&V), interdiction de la Burqa (Denis Ducarme, MR), chômeurs au service de la collectivité (Xavier Baeselen, MR, démenti par Christine Defraigne, MR), suppression du vote obligatoire (Alexander De Croo & Hilde Vautmans, Open VLD, Xavier Baeselen, MR, visiblement très inspiré par le Manifeste du PP mais se heurtant cette fois à l’avis de Philippe Monfils, MR), circonscription fédérale (Jean-Michel Javaux, Ecolo), diminution des taxes sur le travail (Laurette Onkelinx, PS), développement d’un Islam européen respectueux du vivre ensemble (Didier Reynders, MR), interdiction du port de tout signe religieux ostentatoire dans les écoles (Geneviève Lazaron, cdH), recul de l’âge de la retraite (Christine Defraigne, MR), augmentation du taux d'activité chez les 55 à 65 ans (Michel Daerden, PS), diminution de la majorité pénale à 16 ans (Charles Picqué, PS).
Aussi, face aux accusations calomnieuses de simplisme et de populisme, le plébiscite actuel autour de prises de position défendues initialement par le PP témoigne bien davantage d’une « PPisation » du débat politique. En dépit de cela, le PP déplore l’attitude d’un gouvernement fédéral qui multiplie des déclarations – dont les auteurs sont aussitôt contredits par d’autres membres de leur parti ou de la majorité – et qui du fait de ces dissensions permanentes demeure dans l’inaction.
21.12.09 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Le Parti Populaire n’est pas surpris par les révélations de la presse faisant état de malversations importantes dans le chef de hauts fonctionnaires de la Régie des Bâtiments et d’entrepreneurs en bâtiments, et ce depuis plus de 10 ans. Il déplore que rien ne se passe et en appelle à une opération mani pulite.
A l’occasion de chaque affaire de ce type, les partis politiques traditionnels se déclarent choqués mais aucun ne prend les mesures internes et structurelles qui s’imposent.
Le Parti Populaire souhaite que toute la lumière soit faite sur ces agissements qui placent la Belgique au rang de Monarchie bananière et invite la justice à poursuivre tant les corrupteurs que les corrompus.
Le Parti Populaire plaide pour une opération de type mani pulite, comme en Italie, ce qui avait permis de diminuer de 30% le coût des marchés publics.
Rudy Aernoudt, co-Président du PP et le sénateur Alain Destexhe avaient, dans un ouvrage récent, pu démontrer la légèreté avec laquelle les deniers publics sont utilisés et l’étendue des gaspillages. Les dépenses publiques représentent 12,7% du PIB belge.
Dans son Manifeste, le Parti Populaire indique que la corruption entrave la concurrence sur les marchés et conduit les administrations à payer des prix artificiellement élevés pour les biens et services. Les organisations de la société civile, les médias et le grand public, doivent avoir accès aux informations relatives aux principales dispositions des grands contrats.
Le Parti Populaire propose que les rapports des organismes de surveillance soient mis à la disposition du plus grand nombre afin de renforcer la vigilance du public. Le contrôle direct des citoyens peut compléter ces mécanismes de responsabilité traditionnels, par exemple en confiant à un représentant d’une organisation de la société civile le suivi des marchés complexes ou à montants très élevés. Audelà de cette transparence, un organisme indépendant doit systématiquement contrôler l’attribution et l’exécution des marchés publics.
21.12.09 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
La délégation Belge à Copenhague était composée de 7 ministres accompagnés de 140 collaborateurs.
Ceci démontre l'inefficacité de notre modèle institutionnel. Le PP plaide pour refédéraliser les compétences environnementales.
Il n'est pas normal d'avoir saucissonné la problématique environnementale, alors que la protection de l'environnement et le réchauffement climatique sont des problèmes mondiaux. Que représente la Belgique à cette échelle mondiale ? Nous devons parler d'une seule voix forte, avec un seul représentant national.
De plus, il est incohérent que les entreprises actives au nord et au sud de la Belgique soient confrontées à des normes environnementales différentes. Le parti populaire demande à ce que les compétences se situent au niveau le plus pertinent : les normes environnementales doivent donc être refédéralisées.
Cela permettrait à certains ministres d'être efficaces là où ils peuvent l'être, soit à Bruxelles plutôt qu'à Copenhague, de ne pas gaspiller l'argent du citoyen en temps de crise et enfin d'être cohérents par rapport à la protection de l'environnement.
Enfin, cela évitera à la Belgique de se ridiculiser: le Premier ministre, le ministre fédéral du Climat, les ministres régionaux de l'Environnement, le secrétaire d'Etat à la Fiscalité verte et le ministre de la Coopération au développement, au total 7 ministres belges qui se sont rendus à Copenhague. Si l'Allemagne, notre voisin fédéral, avait dû dépêcher proportionnellement autant de ministres, elle en aurait envoyé 55.
02.12.09 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Le PP est profondément attaché à la liberté de culte et à la liberté de conscience de tous. Les suisses ont quant à eux une longue tradition démocratique de consultation populaire, au travers des référendums, qu’il convient de respecter. Le PP soutient l’introduction en Belgique de telles consultations.
Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, indique dans Le Figaro du 30 novembre que «le minaret n'est pas une obligation coranique. C'est une architecture traditionnelle pour appeler à la prière dans les pays musulmans. Il n'est absolument pas nécessaire en France». Par contre, on ne peut ignorer les propos du Premier Ministre turc Recep Erdogan selon lequel « les minarets sont les baïonnettes de l'Islam". Les Suisses ont dès lors posé des limites.
Imprégné de nos valeurs démocratiques, le PP est favorable au renforcement du "vivre ensemble" et du socle de belgitude qui fonde notre société.





