ENSEIGNEMENT
Pour le Parti populaire, il ne fait aucun doute que les causes principales de cet échec sont :
- l’imposition aux écoles et aux enseignants de réglementations, de programmes et de méthodes propres à démotiver les pédagogues, à encourager l’indiscipline et la paresse intellectuelle ;
- l’abandon des manuels scolaires.
Pour restaurer l’efficacité de l’enseignement francophone, en respectant la règle du libre choix des parents, les écoles bénéficieront d’une totale liberté administrative et pédagogique.
Elles seront autonomes et co-gérées par les parents et les enseignants. Elles engageront les enseignants de leur choix, au salaire de leur choix. Les parents recevront un chèque éducation qu’ils remettront à l’école qui sera ainsi financée par l’Etat.
L’usage des manuels scolaires sera rétabli, sous une forme papier ou électronique de type tablettes numériques, de même que les cours d’éducation civique.
Les Ecoles devront en échange atteindre des objectifs quantifiables de succès, mesurés au travers de tests régionaux portant sur des matières limitées et fondamentales.
Le Parti Populaire souhaite revenir aux fondamentaux de l’éducation, à savoir la transmission des savoirs utiles, l’enseignement des valeurs, le respect de la discipline, la pratique de l’effort, conditions indispensables pour que l’école réinvestisse sa mission d’ascenseur social.
Pour améliorer les chances des élèves provenant de milieux défavorisés et renforcer la formation de base, à l’exemple des pays les plus performants, les élèves bénéficieront d’un enseignement en tronc commun jusqu’à l’âge de 15 ans et de manuels scolaires simples et bien conçus.
La possibilité d’apprentissage aux métiers traditionnels sera offerte dès l’âge de 15 ans.
Les programmes d’immersion, les enseignements bilingues ou trilingues, les stages d’étudiants à l’étranger et les échanges d’enseignants doivent être développés.