COMMUNIQUES DE PRESSE
14.10.2011 | COMMUNIQUE DE PRESSE
Combien de temps, le peuple et les travailleurs wallons auront-ils à subir encore la bêtise de leurs dirigeants actuels ? Ils en payent chaque jour un peu plus les conséquences, sans sanction pour les véritables responsables.
13.10.2011 | COMMUNIQUE DE PRESSE
Le MRAX annonce le dépôt de plaintes à l'encontre de Philippe CHANSAY WILMOTTE, membre du bureau politique du PP, organisant ce jeudi soir un « séminaire » à son sujet, suite à ses déclarations sur l’islam qu’il a comparé au nazisme.
Critiquer l'islam, même de manière radicale, demeure un droit fondamental. Juifs et chrétiens tolèrent que leurs religions respectives soient critiquées. Néanmoins, le MRAX remet en cause le droit de critiquer l'islam. Jamais le MRAX n'est intervenu de la sorte suite à une critique du christianisme, du judaïsme ou encore de la laïcité.
Mais, imprégné d'une logique répressive de nature analogue à celle des mollahs d'Iran ou des wahhabites d'Arabie saoudite, le MRAX veut criminaliser la critique de l'islam à l'instar d'une police religieuse dans notre pays. C'est donc en toute sérénité que Philippe CHANSAY WILMOTTE nourrira le débat judiciaire tant sur la nature de l'islam que sur la liberté d’expression.
07.10.2011 | COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Ce démantèlement annoncé vient au demeurant confirmer une autre évidence, maintes fois clamée en 2008. Il était préférable de scinder Dexia et garder Dexia Belgique, tout comme Fortis Banque dans le giron belge. C’est le contraire qui fût fait.
13.09.2011 | COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Le Parti Populaire a pu prendre connaissance de la note Di Rupo « amendée ». En matière de réformes institutionnelles, les négociateurs, avançant chacun leurs priorités, nous concoctent une nouvelle usine à gaz institutionnelle (un exemple absurde de répartition de compétences parmi d’autres : les normes d’encadrement des hôpitaux aux régions, les normes de financement au fédéral).
Seul le confédéralisme à quatre permettra d’éviter fausses solutions et de responsabiliser les acteurs. Les entités doivent se financer directement par l’impôt. Des mécanismes de solidarité doivent être établis, comme en Suisse, mais sur des bases objectives.
Au même moment, le gouvernement pourtant en affaires courantes propose au Parlement d’adopter une loi engageant l’Etat à concurrence de 34,5 milliards € au profit du Fonds Européen de Stabilité Financière, donc indirectement au profit de pays comme la Grèce.
Prêter aujourd’hui à ce pays (ou le garantir) alors que son défaut de payement s’avère imminent, c’est verser de l’eau dans le tonneau des danaïdes. C’est irresponsable dans le contexte budgétaire actuel. Le PP émet par ailleurs de sérieux doute sur la constitutionnalité de l’action du gouvernement en affaires courantes.
L’Euro, dans sa formulation actuelle, est en situation d’échec car mal conçu dès le départ : l’union monétaire ne pouvait fonctionner sans convergence réelle des politiques fiscales et budgétaires. De plus l’Euro fort enserre les états « faibles » dans des carcans monétaires trop rigides éméchant toute dévaluation compétitive. Il faut donc revoir en profondeur ce mécanisme.
Concrètement, Le PP pense souhaitable de laisser la Grèce faire défaut et quitter l’Euro. La Grèce sera incapable de rembourser même en imposant des plans de rigueur de plus en plus insoutenables socialement.
Il est préférable de réserver la capacité financière (déjà fort obérée) de l’Etat belge pour renflouer et si nécessaire nationaliser les banques et compagnies d’assurances belges qui auront de toute façon à subir le contrecoup des défaillances d’Etats. Il faut en outre imposer aux banques de dépôts des critères de diversification des prêts draconiens et leur interdire toute activité de marché.
12.08.11 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI POPULAIRE
Selon le rapport de l’Institut de Développement Durable, 4.580.000 personnes sont employées en Belgique à titre de travailleurs salariés ou indépendants, retrouvant le niveau d’avant crise de 2005.
Toutefois selon cette étude, plus de 60 % des 270.000 emplois créés depuis 2008 sont des emplois hautement subsidiés par l’Etat (dont deux tiers du coût sont pris en charge par les finances publiques).
Plus important, les autres statistiques officielles, rarement agrégées, démontrent que pour un travailleur actif, pratiquement une autre personne bénéficie de prestations sociales à charge de l’Etat en 2011.
Voici les chiffres officiels, tirés des rapports annuels :
> Retraités : 1.860.943 (Source ONP 2010)
> Personnes à charge de l’ONEM (chômeurs, prépensionnés, interruption de carrière, activation, plan « win-win » : 1.307.496 (source ONEM 2010)
> Personnes sous le régime Maladie longue durée : 292.000 (Sources INAMI 2010)
> Personnes handicapées : 78.191 (sources INAMI 2010)
> Personnes émargeant au CPAS : 105.243 (Sources CPAS 2009)
> Assistance FEDASIL pour candidats réfugiés : 22.581 (Source FEDASIL 2010)
Soit au total près de 3.670.000 personnes à charge de la sécurité sociale belge.
Cette situation est intenable à terme et découle de l’inefficacité des politiques d’emploi menées jusqu’à aujourd’hui et des trop nombreux abus en matière de sécurité sociale.
Il importe donc de réduire drastiquement et de manière linéaire le coût du travail. Les politiques ciblées de saupoudrage et de subsidiation de l’emploi sont un échec coûteux. Selon une étude de l’institut Molinari de juin 2011, le travailleur belge a le triste privilège d’être le plus taxé d’Europe. Pour 1€ en poche, le coût total pour l’employeur est de 2,43€.
Le PP supprimera tous les systèmes d’incitants et privilégiera une réduction généralisée des charges sociales et des impôts sur les bas et moyens salaires.
En outre, le statut employé/ouvrier doit être unifié, conformément à la récente décision de la cour constitutionnelle, notamment au niveau des indemnités de licenciement. Un mois par année d’ancienneté avec une limite de 6 mois sont justifiés.
Enfin, le chômage à durée indéterminée, unique en Europe, offrant des avantages proches du salaire minimal net est un piège à l’emploi et contribue grandement à maintenir certaines personnes dans l’assistanat. Le chômage doit être limité dans le temps.
La conjonction de ces trois mesures permettra de donner espoir aux nombreuses personnes qui aspirent à trouver un emploi décent. Le travail, c’est la dignité.